Pour commencer… un petit jeu… Cherchez l’erreur !
Les enfants, connaissez-vous le « jeu des différences » ?
Quelle différence voyez-vous entre ces 2 drapeaux ?!
Cliquez pour agrandir les photos !
L’un a des bandes rouges, il s’agit de celui de Porto Rico… subtile différence avec le 2ème, aux bandes bleues… le drapeau de Cuba !
Dans chaque île où nous débarquons, nous devons hisser le pavillon de courtoisie, c’est-à-dire le drapeau du pays… certains, comme Cuba, y sont très attachés ! Pour la petite histoire, nous avons acheté le drapeau cubain chez un accastilleur au Venezuela… qui s’est tout simplement trompé et nous a vendu celui de Puerto Rico… île voisine, qui a demandé et obtenu son rattachement aux USA ! C’est le médecin, premier venu à bord, qui s’en est rendu compte… ce qui aurait pu passer comme une grosse « provoc’ » a finalement fait sourire les autorités portuaires qui ne nous en ont pas tenu rigueur… et ont accepté de nous laisser quelques heures pour filer sur un marché acheter la bonne version !
L’histoire du drapeau Cubain ?
Il a flotté pour la 1ère fois à la ville de Cardenas lorsque un 1er groupe d’opposants prit les armes contre le pouvoir colonial espagnol en 1850. Les 3 bandes bleues représentent les régions entre lesquelles s’était divisé le pays. 2 bandes blanches évoquent la pureté de la volonté d’indépendance du peuple. Le triangle équilatéral représente la liberté, égalité et fraternité. Le rouge : annonce du sang qu’il sera nécessaire de verser pour atteindre l’indépendance. L’étoile blanche : symbole de la liberté vis-à-vis des autres peuples.
L’histoire du drapeau Cubain ?
Il a flotté pour la 1ère fois à la ville de Cardenas lorsque un 1er groupe d’opposants prit les armes contre le pouvoir colonial espagnol en 1850. Les 3 bandes bleues représentent les régions entre lesquelles s’était divisé le pays. 2 bandes blanches évoquent la pureté de la volonté d’indépendance du peuple. Le triangle équilatéral représente la liberté, égalité et fraternité. Le rouge : annonce du sang qu’il sera nécessaire de verser pour atteindre l’indépendance. L’étoile blanche : symbole de la liberté vis-à-vis des autres peuples.
Un peu de géographie… Cuba couvre près de 110 860 Km² et comprend une île principale, entourée de la Isla de la Juventud et de 4 195 îlots… de beaux mouillages pour les voiliers en perspective ! 11,3 millions de Cubains y habitent.
L’île principale évoque celle d’un crocodile, de 1250 Km de long et 31 à 193 Km de large. La géographie de Cuba a influé sur son histoire : l’économie cubaine a prospéré dès les débuts de la colonisation grâce aux grands ports tels ceux de La Havane, Gibara ou Santiago de Cuba, qui accueillaient les navires espagnols transportant des richesses entre l’Ancien et le Nouveau Monde. Aujourd’hui, son magnifique littoral de 5 746 Km, où s’étirent 300 plages naturelles et un des plus grand récif de corail au monde, attire de nombreux touristes. Les récifs coralliens à Cuba abritent plus de 900 espèces de poissons et 410 espèces d’éponges et de coraux.
Et l’environnement dans tout cela ?
Le pays est face au dilemme habituel entre une volonté de développement économique, utile à la population et la préservation de l’environnement. Plusieurs désastres écologiques ont déjà été causées par la « main de l’homme » : la construction de plusieurs longues digues dans la mer, les « pedraplenes » (« chaussées »), a bloqué les courants marins et détruits de nombreux habitats d’animaux marins ; l’implantation d’immenses stations balnéaires sur le littoral, autrefois très sauvage ; la capture des dauphins pour les touristes ; l’agriculture intensive ; la pollution industrielle (mines de nickel, cimenteries, industries lourdes, etc.) et la pollution de l’air dans les villes (aucun véhicule ne passerait le « contrôle technique » !).
Cependant des actions positives à signaler, le gouvernement montrant un grande volonté de rattraper les erreurs passées : un programme d’assainissement du port de La Havane, très pollué, a permis de complètement le nettoyer ; des arrêtés environnementaux pour le développement régulent les émissions des industries polluantes ; un grand programme de reforestation a été lancé sur 1 million d’hectares ; pour assurer l’approvisionnement en eau de l’île, 632 « embalses » (« réservoirs ») ont été construits ; 6 parcs nationaux protégés ont été créés.
La « Commission nationale pour la protection de l’environnement et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles » est quant à elle chargée de superviser 15 ministères et de s’assurer de la bonne mise en application de la législation environnementale, au niveau national et international (adhésion aux divers traités internationaux).
Une dernière action intéressante et originale : l’agriculture urbaine ! En 1991, avec la disparition des aides soviétiques pour l’agriculture sous la forme de tonnes d’engrais chimiques et de pesticides, l’agriculture intensive cubaine s’est effondrée. Pour faire face aux pénuries alimentaires de « el periodo especial », le gouvernement a lancé le Programme d’agriculture urbaine encourageant les cultures bio. Pour limiter les coûts, l’idée était aussi rapprocher la production de la ville. A La Havane, où la sécurité alimentaire était particulièrement critique, des décharges, jardins, voies de garage ferroviaires ont été saisis et transformés en « organiponicos » (« potagers urbains »). Ces jardins novateurs ont permis l’adoption de pratiques écologiques (recyclage des nutriments, gestion des sols, aménagement du territoire). Depuis 17 ans, c’est un succès : le programme a déjà été mis en œuvre sur 45 000 ha et satisfait 30% des besoins alimentaires ; les répercussions sociales (320 000 emplois !) et sur le paysage urbain sont aussi très positives.
Faire coïncider les besoins immédiats de Cuba et la préservation de l’environnement reste un défi à surmonter…
La « Commission nationale pour la protection de l’environnement et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles » est quant à elle chargée de superviser 15 ministères et de s’assurer de la bonne mise en application de la législation environnementale, au niveau national et international (adhésion aux divers traités internationaux).
Une dernière action intéressante et originale : l’agriculture urbaine ! En 1991, avec la disparition des aides soviétiques pour l’agriculture sous la forme de tonnes d’engrais chimiques et de pesticides, l’agriculture intensive cubaine s’est effondrée. Pour faire face aux pénuries alimentaires de « el periodo especial », le gouvernement a lancé le Programme d’agriculture urbaine encourageant les cultures bio. Pour limiter les coûts, l’idée était aussi rapprocher la production de la ville. A La Havane, où la sécurité alimentaire était particulièrement critique, des décharges, jardins, voies de garage ferroviaires ont été saisis et transformés en « organiponicos » (« potagers urbains »). Ces jardins novateurs ont permis l’adoption de pratiques écologiques (recyclage des nutriments, gestion des sols, aménagement du territoire). Depuis 17 ans, c’est un succès : le programme a déjà été mis en œuvre sur 45 000 ha et satisfait 30% des besoins alimentaires ; les répercussions sociales (320 000 emplois !) et sur le paysage urbain sont aussi très positives.
Faire coïncider les besoins immédiats de Cuba et la préservation de l’environnement reste un défi à surmonter…