Les éoliennes espagnoles… elles décoiffent !

Sur la côte atlantique espagnole, les falaises tombent à pic et semblent peu accueillantes aux habitations. Au beau milieu de cette relative aridité, ont pris place des champs d’éoliennes. Ces palmes géantes se comptent par centaines, c'est très impressionnant… je ne vois pas d’équivalent sur la côte normande ou bretonne.







Ces photos sont en particulier pour Paul, mon petit neveu, qui je crois savoir, a fait un exposé à l’école sur les éoliennes.

RDV bientôt dans la rubrique Développement durable pour vous expliquer le fonctionnement de notre mini-éolienne à bord et un petit topo sur les énergies renouvelables... « pompé » auprès de Paul !

Réplique du bateau de Christophe Colomb

Les enfants, le saviez-vous ?
Le bateau de Christophe Colomb serait parti un certain 11 Mars 1493… de Baiona ! La ville en est très fière et a réalisé une réplique grandeur nature de la « Carabela La Pinta ». La voici donc avec quelques photos de la vie à bord… dont on peut imaginer la rudesse !


Le parcours : Christophe Colomb pensait arriver en Inde... il avait en fait découvert l'Amérique !








Les voiles









La cuisine et les fameux jambons espagnols











Ils étaient 27 matelots à bord, celui-ci est encordé et tient la barre du bateau... rude
De retour d'Amérique, les câles pleines

La Coruna – Baiona, 24 heures de nav’... Patience... Froid

Dotés d’une nouvelle bôme, d’une grand voile et d'une bordure de génois recousues à neuf, ainsi que diverses autres petites adaptations, nous repartîmes plus que motivés, direction Lisbonne. Une dépression venue du sud cette fois-ci a écourté notre navigation et nous avons dû faire escale à Baiona (Galice), charmant petit port Espagnol, proche de la frontière portugaise. Nous devons décidemment apprendre à être patients et à calmer notre rythme effréné parisien… faute d’avoir un bateau tout neuf et une météo favorable ! Patience !

On piaffe d’impatience aussi d’avoir un peu plus de chaleur car… « froid » nous avons à la barre les cheveux au vent… « froid » à l’heure du repas dans notre salle à manger-« carré » non chauffé… « froid » quand il est l’heure d’aller dormir par une petite dizaine de degrés sous une couette transpercée d’humidité… « froid » en escale sous la douche dans des locaux à peine ouverts aux quelques rares touristes qu’ont pas compris que la saison était finie… Bref, à quand la navigation en tongs, shorts et tee-shirts, débarassés des gants, bonnets, mitaines, de nos 3 couches de pulls et sur-pantalon ?!


C’était juste le cri du cœur d’une navigatrice qui vous écrit les pieds couverts de crème Neutrogena pour guérir quelques engelures criantes... Va falloir que l’on aille se réfugier dans un bar à tapas ce soir pour se réchauffer... et faire tout comme les espagnols : apéro vers 20h30, puis dîner à 22 h ! Dure la vie !!


Je vous fais grâce d’une photo de mes pieds abîmés… mais pas de notre bar à tapas !

Les dauphins… attrapés

Comme disent les africains, on leur a capturé leur « âme » dans la boîte noire… de notre appareil photo ! Voici quelques clichés.






Par une mer calme et d’une parfaite transparence, on pouvait les voir danser une chorégraphie très synchronisée. Ils étaient une quinzaine, grands, moyens et petiots… une vraie tribu familiale ! Et toujours aussi joueurs à se frotter contre notre coque, s’élancer dans l’air et replonger telle Laure Manaudou.

En bonus, une petite vidéo
Zut, je n'ai pas réussi à vous la télécharger... je retente bientôt...