Dotés d’une nouvelle bôme, d’une grand voile et d'une bordure de génois recousues à neuf, ainsi que diverses autres petites adaptations,
nous repartîmes plus que motivés, direction Lisbonne. Une dépression venue du sud cette fois-ci a écourté notre navigation et nous avons dû faire escale à
Baiona (Galice), charmant petit port Espagnol, proche de la frontière portugaise. Nous devons décidemment apprendre à être patients et à calmer notre rythme effréné parisien… faute d’avoir un bateau tout neuf et une météo favorable !
Patience !
On piaffe d’impatience aussi d’avoir un peu plus de chaleur car…
« froid » nous avons à la barre les cheveux au vent… « froid » à l’heure du repas dans notre salle à manger-« carré » non chauffé… « froid » quand il est l’heure d’aller dormir par une petite dizaine de degrés sous une couette transpercée d’humidité… « froid » en escale sous la douche dans des locaux à peine ouverts aux quelques rares touristes qu’ont pas compris que la saison était finie…
Bref, à quand la navigation en tongs, shorts et tee-shirts, débarassés des gants, bonnets, mitaines, de nos 3 couches de pulls et sur-pantalon ?!
C’était juste le cri du cœur d’une navigatrice qui vous écrit les pieds couverts de crème Neutrogena pour guérir quelques engelures criantes... Va falloir que l’on aille se réfugier dans un bar à tapas ce soir pour se réchauffer... et faire tout comme les espagnols : apéro vers 20h30, puis dîner à 22 h ! Dure la vie !!
Je vous fais grâce d’une photo de mes pieds abîmés… mais pas de notre bar à tapas !