L'Ile de Sao Antao (Cap Vert), 27 décembre 2007

Avec un peu de retard dû à des incompatibilités de versions de Word au Cap Vert, encore un petit texte et quelques photos !

Cette rubrique s’adresse particulièrement à Alice, Marie, Luc… et tous les amoureux de la montagne !
On est allés découvrir une autre Ile… celle de Sao Antão, très différente… et une pure merveille ! On ne peut accoster en bateau à voile, un ferry nous y a donc emmenés en moins d’une heure.
Le versant sud ressemble à Sao Vicente par la sécheresse de ses terres et son aridité, l’autre versant est humide et permet diverses plantations, dans des paysages très escarpés, regardez plutôt ces quelques photos ! Nous avons fait la randonnée la plus classique de l’île pour admirer la Vallée de Paul (Vale do Paúl), verdoyante et admirablement cultivée par ses habitants, malgré l’hostilité du relief.

Un versant sud sec et aride

Ils y cultivent de la canne à sucre, des plantes et fruits exotiques, mais surtout des légumes comme le mais, le manioc, la patate douce, les pois d’angols etc.. Bref de quoi alimenter les étals des marchés de l’archipel tout entier.
En dehors de la vallée de Paul, une succession de petits sommets, il y a de quoi faire ! Il fait chaud mais l’air est pur et assez frais pour ne pas tomber raide sous le cagnard. Les habitants des vallées sont très accueillants malgré une certaine pauvreté et des logements très modestes, quelques enfants demandent des stylos pour l’école, mais sans nous « harceler ». Ne faites pas comme nous, ne les oubliez pas !















Prêts pour la descente vertigineuse ?!




































Le village de Paul



L'école du village !

Une maison modeste
L’essentiel de l’économie de Santo Antão repose sur sa production agricole, et notamment son " grogue " l’eau de vie favorite des capverdiens… et des touristes ! Nous vous la recommandons, ainsi que leur punch parfumé au miel et au gingembre-citron (25 degrés…)… que nous nous sommes rapportés pour les nuits difficiles en mer !
Les enfants, en bord de mer, on trouve peu de végétation, l’île est comme un gros caillou dont les parois tombent à pic dans la mer ! Dans les zones les plus élevées de l'île, on peut voir des eucalyptus et des pins plantés en grand nombre, tous les ans.




























Côté « faune », les villageois élèvent des poules, ont des chèvres et quelques vaches. De nombreux ânes et mules permettent le transport de l’eau, une denrée rare qui n’arrive pas par un robinet à la maison, mais dans des bidons. Les habitants des montagnes n’ont pas de voiture et se déplacent en petits bus collectifs, appelés « les alugers ».





















Un aluger, voiture collective (vive le co-voiturage !)


Nous n’avons pas vu de rapaces, ni de serpents ou de scorpions (ouf !), pourtant présents sur l’île. Dans la mer, gare aux ailerons, il paraît que rodent quelques requins !
Alice, Marie et Luc, pour vos prochaines vacances d'hiver, nous vous proposons le programme suivant : arrivée en avion sur l’île de Sao Vicente pour 2 jours festifs à Mindelo et vous mettre dans l’ambiance africaine, puis 4 jours de marche dans les paysages escarpés et 100% naturels de Sao Antao, puis retour à Mindelo pour une journée de plage-farniente… en une semaine, ressourcement du corps et de l’esprit garanti ! On peut trouver des billets d’avion à 200 – 300 euros (le prix d’un AR en train dans les Alpes + forfait ?!), et sur place les hébergements de toutes sortes, y compris chez l’habitant… Convaincus ?!!