Guadeloupe – Marie-Galante (15-17 février)

Coup de cœur pour Marie-Galante (beau pays de Franck), sa tranquillité, le sourire facile des Marie-Galantais… et la plage idyllique de Capesterre, un vrai bijou !

Plage de Capesterre
Première île à accueillir Christophe Colomb, au cours de son second voyage, le 3 novembre 1493 (et avant la Guadeloupe et la Dominique), les conquistadors espagnols la baptisèrent Maria-Galanda, nom de la caravelle de leur chef.
Immortalisée musicalement par Laurent Voulzy, ses lagons et plages sont infinis et paradisiaques. Palmiers et cocotiers bordent une mer turquoise. La nature y est préservée sur le littoral, ainsi qu’à l’intérieur de l’île. Nous avons ainsi « randonné » au milieu de bois et champs de cannes à sucre, accompagnés de bœufs, cochons, poules, chèvres et des chiens de garde à l’entrée de toutes les maisons… un peu trop hargneux à notre goût !

Champ de canne à sucre


L'Office du tourisme propose de belles randonnées bien balisées !





Nos rencontres !
On voit encore des bœufs tirant des charettes, chargées de cannes à sucre ou retournant la terre. C’est aussi à Marie-Galante que sont organisés des concours de bœufs tirants : compétition très réglementée, où les animaux sont pesés et classés selon leur poids en plusieurs catégories, qui vont de 600 à 870 kg. Pour gagner, il faut grimper une piste en terre la plus haute possible en 10 min, en tirant une charrette de 1,2 à 2 t. Le chauffeur crie à ses bœufs des ordres dans un langage très particulier, illustrant une réelle complicité entre les hommes et leurs bœufs ! Ils participent également aux cortèges de carnaval et de mariage.






Cochons « planche » (porcs noirs hauts et longs qui ressemblent aux sangliers)








Promenade le long du littoral








Vue plongeante sur le Gouffre !









Voici pour la faune… et la flore ? Peu de fleurs sur l’île mais de nombreux arbres

L'arbre du voyageur

L'arbre à pain et ses "fruits" : pour les manger, il faut les faire bouillir, on obtient une "pâte" qui a le goût de pain et qui, relevé d'une sauce, accompagne très bien viandes et poissons.

Le Poirier Pays est un arbre des Antilles, il a peu à voir avec les poiriers de Métropole : il ne produit pas de fruits mais de discrètes fleurs blanches, qui deviennent de longues capsules pendantes. Son bois à la texture fibreuse est très prisé en ébénisterie… et par le passé pour la fabrication de coques de bateaux !








Le frangipanier


Et enfin de nombreux cocotiers et leurs noix de coco... à ne pas se prendre sur la tête, de préférence ! Il faudra que l’on vous explique la différence entre cocotiers et palmiers avec image à l’appui (tel que nous l'a enseigné Emmanuelle !)












Marie-Galante est aussi l’île au Cent Moulins, où l’on broyait la canne pour en faire du sucre et du rhum, au XVIIIème siècle. Le relief relativement plat de l’île permettait d’utiliser facilement les vents venus de la mer. Les usines remplacèrent peu à peu les moulins. Le dernier en fonctionnement fut abandonné en 1946. Aujourd’hui, on en recense encore 72 debout, plus ou moins en ruine.

















Le moulin de Bézard est totalement rénové (ailes toilées et gouvernail permettant de les orienter en fonction du vent)

Bref, tranquillité et authenticité, tout comme les Marie-Galantais au salut amical et dialogue spontané, on est bien accueillis à « La Galette » (ainsi surnommée du fait de la forme de l’île).

Le mouillage est également très tranquille à Saint-Louis sur des bouées gratuites ! Un ponton bien costaud nous attendait même pour un accostage en annexe des plus confortables. Les pêcheurs sont nombreux, et à défaut d’en attraper on peut acheter son poisson, à l’arrivée de leur embarcation.











Ville de Saint-Louis








Une nasse... pour attrapper les écrevisses !





Grande animation à la sortie de la messe de Grand Bourg, prévoir d'arriver 1/2-heure à l'avance pour espérer avoir une place assise !
Du village, on rejoint sans embouteillage Grand Bourg, la capitale administrative de l’île puis Capesterre, village typique avec sa mairie et son église, sans oublier la très belle plage de la Feuillère.




Capesterre, en première place de notre "hit" des plages !


















Centre-ville de Capesterre aux maisons colorées, son église, sa mairie...










Longtemps éloigné de l’agitation touristique, de nombreux hébergements sont en construction, mais avec une politique stricte de conservation du patrimoine cultuel et historique et de la protection de la nature. Ces constructions s’insèrent plutôt bien dans leur environnement et sont assez jolies.



Maisons typiques aux toits colorées






Vous avez dit développement durable ?
Les toits en tôle et de grandes gouttières permettent de récupérer les eaux de pluie dans de grands réservoirs disposés à l'arrière de toutes les maisons !



Certaines maisons sont équipées de panneaux solaires, dans le jardin ou sur le toit.
Nous avons aussi vu des éoliennes tourner le long du littoral !

Et comment ne pas s’émerveiller devant la beauté de la nature ?












A suivre... la visite de l'ïle des Saintes !