Direction la charmante petite île de Mayreau : 4 km², 200 habitants. On est allés mouiller dans la « Saline Bay », un peu rouleur mais assez vaste pour y trouver une place. Puis, une petite route très pentue nous mène en haut de la colline au cœur du village, où la vue panoramique sur les Tobago Cays nous donne un aperçu des merveilles à découvrir de près le lendemain !
Très jolie vue sur les Tobago Cays
Dans le village, de nombreux petits bars et restos, tel que celui de Robert « le rasta », très pittoresque !
En haut de la colline, une école et une petite église
Au bout de la route, on rejoint la très jolie plage de la « Salt Whistle Bay ». Le mouillage est moins rouleur mais les bateaux (de location !) très nombreux et proches les uns des autres… On n’a pas tenté de s’y frotter, Emilie préfère garder un peu d’espace vital pour se dandiner !
Le copain de Séverine : un chien ! Il nous a suivis tout l’après-midi ! On nous a expliqués par la suite que les toutous n’étaient pas trop les amis des hommes sur ces îles et qu’ils n’étaient pas toujours très bien traités… Ils suivent donc facilement les « blancs »… et peut-être que celui-ci s’est dit qu’avec une « blonde » il aurait plus de chance… il n’est malheureusement pas tombé sur Brigitte Bardot !
La plage de sable blanc est superbe, le petit resto-bar charmant : dans une petite rotonde en pierre on peut venir siroter… « une grenadine » !
On était à Mayreau un dimanche… jour d’entraînement au cricket ! On s’est arrêté pour admirer petits et grands joueurs, un bon moment : ambiance « bonne enfant » et très joyeuse. Les équipes mêlent adultes et enfants… dans la bonne humeur, ils semblent s’amuser toutes générations confondues ! C’était bien sympa à voir.
Le lendemain, lorsque nous étions aux Tobago Cays, un « boat boy », un « jeune » de notre âge sur un bateau moteur qui fait la navette entre les îles, nous a interpellés. Son nom (en phonétique !) est « Papasun ». Il nous avait remarqués la veille, au beau milieu des spectateurs du match local de cricket (facile, on était les seuls « touristes » !). On a pu le questionner sur la vie sur une petite île…
On était à Mayreau un dimanche… jour d’entraînement au cricket ! On s’est arrêté pour admirer petits et grands joueurs, un bon moment : ambiance « bonne enfant » et très joyeuse. Les équipes mêlent adultes et enfants… dans la bonne humeur, ils semblent s’amuser toutes générations confondues ! C’était bien sympa à voir.
Le lendemain, lorsque nous étions aux Tobago Cays, un « boat boy », un « jeune » de notre âge sur un bateau moteur qui fait la navette entre les îles, nous a interpellés. Son nom (en phonétique !) est « Papasun ». Il nous avait remarqués la veille, au beau milieu des spectateurs du match local de cricket (facile, on était les seuls « touristes » !). On a pu le questionner sur la vie sur une petite île…
Quelle activité ? Essentiellement le tourisme ! La grande majorité de la population de Mayreau travaille pour l’hôtel de la Salt Whistle Bay ou propose des produits et & services aux plaisanciers.
L’éducation des enfants ? « Papasun » nous a dit qu’il avait 4 jeunes enfants. Ils peuvent rester avec leurs parents à l’école du village jusque 10 ans. Puis ils passent un examen pour entrer dans une « High School » (un collège) à Union Island ou Saint-Vincent. Ils partent alors en pension ou logés par des proches… et ne rentrent chez eux que pour les vacances scolaires… dur, non les enfants ?!
La vie quotidienne ? Les îles sont inter-reliées pour les télécoms, beaucoup ont d’ailleurs des téléphones portables ! Chaque île a sa centrale de production d’électricité qui tourne au fuel (un français expatrié nous a dit que la facture était particulièrement lourde !). Le traitement des déchets semble être un problème récurrent : ils sont brûlés sur place et sans recyclage possible, dans des terrains vague « à ciel ouvert »… et parfois proches des habitations. Les dépôts d’ordures semblent aussi assez vite saturés, ce qui avec la chaleur, produit des odeurs qui vous titillent méchamment les narines.
La vie quotidienne ? Les îles sont inter-reliées pour les télécoms, beaucoup ont d’ailleurs des téléphones portables ! Chaque île a sa centrale de production d’électricité qui tourne au fuel (un français expatrié nous a dit que la facture était particulièrement lourde !). Le traitement des déchets semble être un problème récurrent : ils sont brûlés sur place et sans recyclage possible, dans des terrains vague « à ciel ouvert »… et parfois proches des habitations. Les dépôts d’ordures semblent aussi assez vite saturés, ce qui avec la chaleur, produit des odeurs qui vous titillent méchamment les narines.
Enfin, reste toujours le problème de l’eau douce. Les maisons n’ont pas l’eau courante. Sur l’île de Mayreau, c’est le Père Divonne, un moine dominicain qui, outre la bonne parole, insuffla à tous assez de courage pour construire à flanc de colline un grand récupérateur d’eau. Les maisons sont elles-mêmes toutes équipées de réservoirs, dans lesquels s’écoule l’eau retenue par les gouttières. Quand ce n’est plus suffisant, il est permis le samedi de se rendre à la réserve d’eau du village et de se « servir ». La règle est d’y puiser que ce que chacun est capable de porter… les enfants se munissent donc de sceaux, les adultes des bidons !
Emilie aussi a son récupérateur d’eau, parfait pour prendre une douche ou laver la vaisselle !
Après le coucher de soleil, let’s go to Tobago…
Une nouvelle fois, le soleil se couche sur l’horizon « à vue d’œil »... on ne s'en lasse pas (et vous ?!!)
Les Tobago Cays, un véritable petit bijou que l’on imagine si inspirant pour qui a quelque talent artistique : à défaut de peindre une aquarelle, écrire une chanson ou un poème, laissez-nous vous raconter les Tobago Cays !
La mer tout d’abord… elle scintille d’une eau cristalline et joue avec les effets subtils du soleil : la lumière met successivement en valeur le bleu indigo, bleu turquoise, vert émeraude et jaune or, palette de couleurs pastel et délicates.
Séverine, comme un poisson dans l’eau… pour l’en faire sortir, l’annonce d'un roulé au chocolat tout chaud sorti du four !
5 petits îlots s’élèvent en forme de sabot à cheval, protégés par une bande de coraux. Elles ne sont accessibles que par bateau et par de multiples passes.
L'île de Barabal
Les plages sont splendides : le sable est si fin qu’il est doux sous les pieds, les cocotiers s’étirent en diagonale et nous agrémentent d’un peu d’ombre. La terre est inhabitée et laisse place aux iguanes, très à leur aise dans une végétation sèche et piquante (faite de cactus !)… ainsi qu’aux nombreux plaisanciers venus voguer entre Petit Rameau, Petit Bateau, Baradal, Jamesby, Petit Tabac.
L'île de Barabal
Les plages sont splendides : le sable est si fin qu’il est doux sous les pieds, les cocotiers s’étirent en diagonale et nous agrémentent d’un peu d’ombre. La terre est inhabitée et laisse place aux iguanes, très à leur aise dans une végétation sèche et piquante (faite de cactus !)… ainsi qu’aux nombreux plaisanciers venus voguer entre Petit Rameau, Petit Bateau, Baradal, Jamesby, Petit Tabac.
La flore : cocotiers, végétation aride, faite essentiellement de cactus !
C’est une zone protégée et déclarée réserve naturelle. Une « taxe de stationnement » est redevable à des employés du National Park, rattaché à Union Island. Il a été question de « privatiser » le site et d’en confier la gestion à un businessman américain… Les iguanes n’auraient peut-être pas alors apprécié de voir apparaître des pelleteuses !
Les tortues non plus n’auraient sans doute pas aimé les violents vrombissements des scooters des mers ou autre engins inventés par l’homme. Nous avons pu nager à côté de ces jolies carapaces flottantes. Nicolas a pris quelques photos avec un appareil jetable étanche… patience, le développement de la pellicule est moins immédiate qu'avec un numérique !
Mouillage très fréquenté et sans doute bientôt la mise en place de bouées obligatoires pour éviter d’abîmer les fonds marins avec les ancres, ce qui semble une bonne chose
Les tortues non plus n’auraient sans doute pas aimé les violents vrombissements des scooters des mers ou autre engins inventés par l’homme. Nous avons pu nager à côté de ces jolies carapaces flottantes. Nicolas a pris quelques photos avec un appareil jetable étanche… patience, le développement de la pellicule est moins immédiate qu'avec un numérique !
Mouillage très fréquenté et sans doute bientôt la mise en place de bouées obligatoires pour éviter d’abîmer les fonds marins avec les ancres, ce qui semble une bonne chose
Même au coucher, le soleil fait des merveilles à photographier !
On resterait bien des jours coupés du monde dans ce petit paradis, mais on est aussi toujours impatients de découvrir la prochaine étape. Nous avons donc rejoint Union Island pour effectuer les « formalités de sortie du territoire » et poursuivre vers le sud. Arriver par les eaux territoriales a l’avantage que les papiers soient assez vite faits et qu’il ne nous soit pas réclamé de visa. Nous avons juste à régler une taxe de séjour qui est moindre.
Mouillage très tranquille et bien accueillis à l’Anchorage Yacht Club
Une petite anecdote concernant l’aéroport où nous nous sommes rendus pour les papiers. Dans le hall d’entrée, une plaque très visible informe que le financement des bâtiments a été co-financé par la Chine… surprenant pour une île dont le représentant appartient à un parti de droite (alors que toutes les autres îles de Grenadines ont des « parlementaires » de gauche). Un français qui a navigué une vingtaine d’années dans les Antilles et s’est finalement installé à Union, nous a expliqué que la Chine, tout comme le Japon, tentaient d’avoir les faveurs de petits pays qui représentent une voix, dans le moratoire limitant la chasse à la baleine. L’Etat de Saint-Vincent – Les Grenadines a le droit de capturer 2 baleines par an ; c’est à chaque fois, un grand événement. Le dépeçage se fait au sud de Béquia.
Le même compatriote nous a indiqué une balade très sympa à faire en dehors de la route goudronnée et qui fait le tour de l’île. Voici nos diverses rencontres lors de cette randonnée !
Le même compatriote nous a indiqué une balade très sympa à faire en dehors de la route goudronnée et qui fait le tour de l’île. Voici nos diverses rencontres lors de cette randonnée !
Une école, un hôpital et un village de pêcheurs
Y a de l'animation à Clifton !
Les Grenadines sont connues pour avoir de bons abri anti-cyclones, délimités par la mangrove, arbre très compact de 3-4 m de haut, plein de racines qui pousse entre terre et mer)
Nos autres rencontres dans les Grenadines ? Cathy et Loïc, que nous avons croisé dans nos mouillages successifs et avons eu plaisir à rencontrer ; Diana et Mike, un couple d’américains venus nous demander des renseignements sur notre hydro-générateur, avant d’en acquérir un lui-même. La conversation s’est élargie… et nous avons été très surpris d’apprendre que les ressortissants américains ne pouvaient pas naviguer à Cuba, car au retour dans leur pays, les autorités américaines étaient en droit de saisir leur bateau… l’embargo, c’est aussi pas de vol direct entre Miami et La Havane, distants de seulement 350 Kms… Mike nous disait qu’il était éventuellement possible de « s’arranger » pour ne pas se faire tamponner son passeport… les autorités cubaines, encourageant les touristes à venir dépenser quelques devises étrangères chez eux…
Direction le sud !