Voici en fin les photos et textes racontant notre périple à CUBA !
Un peu d’histoire pour commencer…
L'époque pré-colombienne… Lorsque Christophe Colomb découvre l'île, Cuba est déjà peuplée par 60 000 amérindiens, essentiellement des tribus des Taïnos et les Karibs (Caribes), arrivés vers l'an 500.
Un peu d’histoire pour commencer…
L'époque pré-colombienne… Lorsque Christophe Colomb découvre l'île, Cuba est déjà peuplée par 60 000 amérindiens, essentiellement des tribus des Taïnos et les Karibs (Caribes), arrivés vers l'an 500.
La conquête espagnole… L'île de Cuba est découverte par Christophe Colomb le 28 octobre 1492, lors de son premier voyage. En découvrant Cuba, Colomb pense découvrir le Japon. Son nom actuel vient de « Cubanascan », le nom que lui avaient donné les indigènes.
La colonisation espagnole débute en 1511, menée par Diego Velázquez de Cuéllar et ses hommes. Elle dure jusqu'à la signature du traité de Paris en 1898. Au cours de ces quatre siècles, de nouvelles villes voient le jour dont Santiago de Cuba (1514) et La Havane (1515). La population indienne paye un lourd tribut : elle est pratiquement décimée en quelques années, de même pour les réserves d'or. L'île se tourne donc vers de nouvelles activités : tabac, café et canne à sucre. Cette dernière activité nécessitant une main d'œuvre importante, il est fait appel aux esclaves africains, qui ne reçoivent ni argent, ni éducation. Cuba connaît alors un essor considérable. En 1762, les Britanniques occupent La Havane pendant neuf mois, l'ouvrent au commerce international, et y emmènent près de 10 000 esclaves, puis rendent Cuba aux Espagnols contre la Floride. Les années qui suivent permettent à l’île de se développer. La population s’accroît de manière significative, passant de 273 000 en 1791 à plus d’un million en 1840. L’esclavage est aboli en 1886. Cuba est aujourd’hui peuplé de 51% de métis, 37% de blancs et de 11% de noirs.
La colonisation espagnole débute en 1511, menée par Diego Velázquez de Cuéllar et ses hommes. Elle dure jusqu'à la signature du traité de Paris en 1898. Au cours de ces quatre siècles, de nouvelles villes voient le jour dont Santiago de Cuba (1514) et La Havane (1515). La population indienne paye un lourd tribut : elle est pratiquement décimée en quelques années, de même pour les réserves d'or. L'île se tourne donc vers de nouvelles activités : tabac, café et canne à sucre. Cette dernière activité nécessitant une main d'œuvre importante, il est fait appel aux esclaves africains, qui ne reçoivent ni argent, ni éducation. Cuba connaît alors un essor considérable. En 1762, les Britanniques occupent La Havane pendant neuf mois, l'ouvrent au commerce international, et y emmènent près de 10 000 esclaves, puis rendent Cuba aux Espagnols contre la Floride. Les années qui suivent permettent à l’île de se développer. La population s’accroît de manière significative, passant de 273 000 en 1791 à plus d’un million en 1840. L’esclavage est aboli en 1886. Cuba est aujourd’hui peuplé de 51% de métis, 37% de blancs et de 11% de noirs.
La marche vers l'indépendance… La 1ère lutte pour l'indépendance est déclenchée par Carlos Manuel de Cespedes, riche propriétaire terrien, en 1868. C’est la Guerre des dix ans, que les Espagnols finalement remportent. La 2ème guerre d'indépendance cubaine commence en 1895 et dure 2 ans. Elle est menée par José Marti, chef du Parti révolutionnaire… soutenu par les Etats-Unis… contre le gouvernement espagnol ! Une intervention militaire américaine décisive met fin au conflit : elle est lancée le 11 avril 1898 par le président William McKinley. La reddition de l'armée espagnole est rapide. Cette guerre aura fait 200 000 morts (soit 1/8 de la population). Le traité de Paris (1898) du 10 décembre marque la fin de l'occupation espagnole.
Un gouvernement militaire d'occupation est alors mis en place par les États-Unis jusqu'en 1902, puis de 1905 à 1909. Officiellement, les Américains se retirent de l’île, mais leurs investissements y sont considérables, et le commerce de Cuba est largement tourné vers les États Unis avec des exportations de canne à sucre et des importations industrielles. En réalité, les États-Unis poursuivirent une ingérence marquée jusqu'en 1934.
La dictature du général Fulgencio Batista… En 1933, Fulgencio Batista, sergent autoproclamé colonel, devient l'homme fort du pays. Nommé chef des armées, il remet le pouvoir politique à 6 présidents cubains en 7 ans. Face aux difficultés économiques, aux émeutes sociales et à la violence dans les campagnes, Fulgencio Batista utilise la force armée pour rétablir l'ordre, parfois durement.
En 1938, le PSP, parti communiste cubain, affichant officiellement une renonciation au totalitarisme, à la violence révolutionnaire et à toute inféodation à l'URSS, est légalisé.
La politique du général Batista trouve sa consécration avec la nouvelle constitution démocratique sociale et nationaliste de 1940. Fulgencio Batista est élu démocratiquement à la présidence.
Le 10 mars 1952, l’ancien président Fulgencio Batista s’empare une nouvelle fois du pouvoir avec l’appui de l’armée. Son coup d’État met fin à la constitution, les partis politiques sont proscrits. Le régime pratique la corruption, la répression des opposants, la torture et le pillage.
Un gouvernement militaire d'occupation est alors mis en place par les États-Unis jusqu'en 1902, puis de 1905 à 1909. Officiellement, les Américains se retirent de l’île, mais leurs investissements y sont considérables, et le commerce de Cuba est largement tourné vers les États Unis avec des exportations de canne à sucre et des importations industrielles. En réalité, les États-Unis poursuivirent une ingérence marquée jusqu'en 1934.
La dictature du général Fulgencio Batista… En 1933, Fulgencio Batista, sergent autoproclamé colonel, devient l'homme fort du pays. Nommé chef des armées, il remet le pouvoir politique à 6 présidents cubains en 7 ans. Face aux difficultés économiques, aux émeutes sociales et à la violence dans les campagnes, Fulgencio Batista utilise la force armée pour rétablir l'ordre, parfois durement.
En 1938, le PSP, parti communiste cubain, affichant officiellement une renonciation au totalitarisme, à la violence révolutionnaire et à toute inféodation à l'URSS, est légalisé.
La politique du général Batista trouve sa consécration avec la nouvelle constitution démocratique sociale et nationaliste de 1940. Fulgencio Batista est élu démocratiquement à la présidence.
Le 10 mars 1952, l’ancien président Fulgencio Batista s’empare une nouvelle fois du pouvoir avec l’appui de l’armée. Son coup d’État met fin à la constitution, les partis politiques sont proscrits. Le régime pratique la corruption, la répression des opposants, la torture et le pillage.
Le contexte économique et social des années 50s… Le poids des Etats-Unis dans l'économie cubaine est énorme : 80 à 90 % de sa production de sucre de canne est exportée vers les USA ; 40 à 50 % des plantations appartiennent ou sont financées par des Nord-Américains ; les entreprises américaines contrôlent 80% des services publics, 50% des chemins de fer et la totalité des ressources pétrolières
Cuba est alors un pays relativement riche, au PIB par habitant comparable à celui de l'Espagne et de l’Italie. L'Ouest de Cuba, et particulièrement la région de La Havane connaissent un niveau de vie équivalent à celui des États Unis.
Cuba est alors un pays relativement riche, au PIB par habitant comparable à celui de l'Espagne et de l’Italie. L'Ouest de Cuba, et particulièrement la région de La Havane connaissent un niveau de vie équivalent à celui des États Unis.
Le célèbre Al Capon !
La société apparaît cependant inégalitaire et corrompue : à La Havane, les maisons de loteries et de prostitution, les night-clubs et les casinos y sont nombreux. La ville devient la capitale latino-américaine de la prostitution ; dans les campagnes, 200 000 familles de paysans n’ont pas de terre et leurs enfants souffrent de sous-alimentation ; les hôpitaux sont souvent absents des campagnes.
La révolution castriste… Qui est Fidel Castro ? Il est né en 1927 à proximité de la ville de Santiago de Cuba, dans une famille aisée. Il devient avocat et, en 1953, il est candidat à la Chambre des Représentants pour le Parti Orthodoxe, fait circuler une pétition pour destituer le gouvernement de Batista à cause de l'annulation illégitime du processus électoral…
Le 26 juillet 1953, Castro mène une attaque historique contre une caserne (Moncada Barracks) près de Santiago de Cuba, mais l'attaque échoue et Castro, après un procès en huis clos au cours duquel il se défend seul, est emprisonné jusqu'en 1955, date à laquelle une amnistie est accordée à beaucoup de prisonniers politiques, incluant ceux qui avaient mené l'assaut de 1953.
Les deux frères Fidel et Raul Castro s'exilent au Mexique où ils rencontrent un jeune médecin argentin, Ernesto Che Guevara. Ils lisent beaucoup, et développent leur connaissance du marxisme-léninisme. Fidel Castro organise alors le mouvement du 26 juillet dont le but est de renverser Batista.
Fidel et Raul Castro, Che Guevara ; Fidel Castro n’entretient pas de « culte de la personnalité », on ne voit pas de statue ou de photos de propagande où il apparaisse seul
En 1956, un groupe d'environ 80 hommes prend la mer à bord du bateau « Granma » pour Cuba et débarque sur la partie orientale de l'île en décembre 1956. La plus grande partie des membres du commando (les barbudos) sont tués, ou faits prisonniers par l'armée cubaine dès leur débarquement.
Castro trouve refuge dans les montagnes de la Sierra Maestra avec le restant du commando, soit entre 12 et 17 membres dont Ernesto Che Guevara. Les barbudos mènent une guérilla contre le pouvoir pendant deux ans. Ils peuvent s'appuyer en particulier sur le profond mécontentement des masses paysannes.
Les insurgés prennent La Havane le 1er janvier 1959, Batista choisit la fuite.
Castro trouve refuge dans les montagnes de la Sierra Maestra avec le restant du commando, soit entre 12 et 17 membres dont Ernesto Che Guevara. Les barbudos mènent une guérilla contre le pouvoir pendant deux ans. Ils peuvent s'appuyer en particulier sur le profond mécontentement des masses paysannes.
Les insurgés prennent La Havane le 1er janvier 1959, Batista choisit la fuite.
En avril 1959, Castro se rend aux États-Unis pour assurer qu'il ne choisira pas le communisme : à ce moment-là, il n’est ni un communiste ni partisan d’une rupture avec Washington.
Les 1ères réformes et décisions montrent cependant l'orientation rapide des choix castristes vers des solutions totalitaires : dès le début de l’année 1959, Fidel Castro s’autoproclame chef du gouvernement ; des centaines d'agents soviétiques débarquent à Cuba afin d'aider à la constitution d'une police politique ; plus de 600 partisans de Batista sont exécutés, d’autres opposants sont emprisonnés (entre 1000 et 2500 prisonniers politiques encore en 1997) ; l'Assemblée législative est supprimée ; Castro crée les Comités de défense de la révolution (C.D.R.) qui lui permettent d'encadrer et de surveiller la population, la presse et les syndicats.
Le 26 mars 1962, l'ORI (l'organisation intégrée révolutionnaire) devient le Parti unique de la révolution socialiste cubaine (PURSC), puis le Parti communiste de Cuba le 3 octobre 1965 avec Castro comme premier secrétaire.
Les 1ères réformes et décisions montrent cependant l'orientation rapide des choix castristes vers des solutions totalitaires : dès le début de l’année 1959, Fidel Castro s’autoproclame chef du gouvernement ; des centaines d'agents soviétiques débarquent à Cuba afin d'aider à la constitution d'une police politique ; plus de 600 partisans de Batista sont exécutés, d’autres opposants sont emprisonnés (entre 1000 et 2500 prisonniers politiques encore en 1997) ; l'Assemblée législative est supprimée ; Castro crée les Comités de défense de la révolution (C.D.R.) qui lui permettent d'encadrer et de surveiller la population, la presse et les syndicats.
Le 26 mars 1962, l'ORI (l'organisation intégrée révolutionnaire) devient le Parti unique de la révolution socialiste cubaine (PURSC), puis le Parti communiste de Cuba le 3 octobre 1965 avec Castro comme premier secrétaire.
Un Etat totalitaire allié de l'Union Soviétique… Fidel Castro gouverne le pays par décrets, jusqu'à l'entrée en vigueur de la Constitution de 1976, inspirée de celle de l'URSS. En 1960, plus 50 000 personnes, appartenant aux classes moyennes et qui avaient soutenu la Révolution, s’enfuient de l'île.
En réaction au refus américain de raffiner le pétrole soviétique dans les raffineries situées dans l'île, Cuba exproprie les compagnies américaines. Les relations entre les États-Unis et Cuba se détériorent alors rapidement, dans le contexte de la « Guerre froide » : en réponse à la saisie des entreprises américaines, de la répression croissante du gouvernement castriste vis-à-vis de la population et du rapprochement avec l'URSS, les États-Unis imposent un embargo contre Cuba le 3 février 1962. L'administration de Kennedy rend illégales les transactions commerciales et financières ainsi que tous déplacements d'Américains à Cuba. La loi Helms-Burton de 1996 va plus loin : elle interdit l'accès aux Etats-Unis aux entreprises étrangères ou aux personnes qui commercent avec Cuba.
L'embargo est toujours en place en 2008, bien que les importations à but humanitaire de nourriture et de médicaments, ainsi que du matériel de télécommunications, soient désormais autorisées, depuis peu.
En réaction au refus américain de raffiner le pétrole soviétique dans les raffineries situées dans l'île, Cuba exproprie les compagnies américaines. Les relations entre les États-Unis et Cuba se détériorent alors rapidement, dans le contexte de la « Guerre froide » : en réponse à la saisie des entreprises américaines, de la répression croissante du gouvernement castriste vis-à-vis de la population et du rapprochement avec l'URSS, les États-Unis imposent un embargo contre Cuba le 3 février 1962. L'administration de Kennedy rend illégales les transactions commerciales et financières ainsi que tous déplacements d'Américains à Cuba. La loi Helms-Burton de 1996 va plus loin : elle interdit l'accès aux Etats-Unis aux entreprises étrangères ou aux personnes qui commercent avec Cuba.
L'embargo est toujours en place en 2008, bien que les importations à but humanitaire de nourriture et de médicaments, ainsi que du matériel de télécommunications, soient désormais autorisées, depuis peu.
Des raisons économiques ou politiques poussent plusieurs centaines de milliers de Cubains à émigrer vers les États-Unis et d'autres pays. Deux exceptions à l'embargo sont donc faites : entre 1965 et 1971, les «Freedom flights» permettent à 250 000 cubains de quitter le pays ; en 1976, 125 000 Cubains partent en Floride dans des bateaux autorisés à accoster au port de Mariel… Castro profite de cet exode chaotique pour vider les prisons et les hôpitaux psychiatriques... Aujourd’hui, les USA accorde 20 000 visas/an aux cubains. Les tentatives de départs de citoyens cubains sans autorisation sont nombreuses, restent très périlleuses, et font de nombreuses victimes.
Le débarquement de la baie des Cochons… pousse Cuba « dans les bras de l’URSS »… L’affaire débute le 15 avril 1961 avec le bombardement des bases aériennes de La Havane et de Santiago. En réponse, Fidel Castro déclare le socialisme à Cuba dans un discours tenu dès le lendemain de l'attaque. Le 17 avril, une force d'environ 1500 exilés cubains, financés et entraînés par la CIA, débarque au sud de l'île, dans la baie des Cochons. La CIA comptait sur un soulèvement populaire contre le régime castriste, qui n’a pas eu lieu.
Beaucoup pensent, qu'au lieu d'avoir affaiblit le régime castriste, cet échec de tentative d'invasion a consolidé le pouvoir en place. Pendant les trente années qui suivent, Castro poursuit le rapprochement vers l'URSS jusqu'à l'effondrement de l'Union soviétique en 1991. L'URSS lui accorde une aide financière substantielle (4 à 6 milliards USD par an) en échange de son alignement sur sa politique nationale et internationale (envoi de forces cubaines en Angola, Éthiopie et ex-Zaïre, soutien aux mouvements révolutionnaires d’Amérique latine).
Hugo Chavez, grand admirateur du régime Cubain
L'ère socialiste: vivre sans l'allié soviétique… Après la chute de l'Union soviétique, le pays connaît une grave crise économique du fait de la forte concentration de la production cubaine centrée sur quelques produits et quelques acheteurs, dont l'URSS représente le partenaire commercial essentiel.
Une période spéciale est mise en place qui se traduit par un rationnement des transports, de l'électricité et de la nourriture. Les États-Unis renforcent l'embargo pensant accélérer la chute du régime castriste. Les pénuries de nourritures et les coupures d'électricité conduisent à des manifestations et à une augmentation de l'insécurité. Les revendications d'opposants politiques testent la solidité du régime. En réponse, le gouvernement de Fidel Castro forme des centaines de brigades d'action rapide.
Le débarquement de la baie des Cochons… pousse Cuba « dans les bras de l’URSS »… L’affaire débute le 15 avril 1961 avec le bombardement des bases aériennes de La Havane et de Santiago. En réponse, Fidel Castro déclare le socialisme à Cuba dans un discours tenu dès le lendemain de l'attaque. Le 17 avril, une force d'environ 1500 exilés cubains, financés et entraînés par la CIA, débarque au sud de l'île, dans la baie des Cochons. La CIA comptait sur un soulèvement populaire contre le régime castriste, qui n’a pas eu lieu.
Beaucoup pensent, qu'au lieu d'avoir affaiblit le régime castriste, cet échec de tentative d'invasion a consolidé le pouvoir en place. Pendant les trente années qui suivent, Castro poursuit le rapprochement vers l'URSS jusqu'à l'effondrement de l'Union soviétique en 1991. L'URSS lui accorde une aide financière substantielle (4 à 6 milliards USD par an) en échange de son alignement sur sa politique nationale et internationale (envoi de forces cubaines en Angola, Éthiopie et ex-Zaïre, soutien aux mouvements révolutionnaires d’Amérique latine).
Hugo Chavez, grand admirateur du régime Cubain
L'ère socialiste: vivre sans l'allié soviétique… Après la chute de l'Union soviétique, le pays connaît une grave crise économique du fait de la forte concentration de la production cubaine centrée sur quelques produits et quelques acheteurs, dont l'URSS représente le partenaire commercial essentiel.
Une période spéciale est mise en place qui se traduit par un rationnement des transports, de l'électricité et de la nourriture. Les États-Unis renforcent l'embargo pensant accélérer la chute du régime castriste. Les pénuries de nourritures et les coupures d'électricité conduisent à des manifestations et à une augmentation de l'insécurité. Les revendications d'opposants politiques testent la solidité du régime. En réponse, le gouvernement de Fidel Castro forme des centaines de brigades d'action rapide.
Dès 1994, Fidel Castro ouvre le pays au tourisme en permettant des joint ventures avec des compagnies étrangères dans les domaines de l'hôtellerie, de l'agriculture et de l'industrie.
Dès lors, deux systèmes économiques sont mis en place, l'économie de marché en « peso convertible » avec les étrangers et l'économie socialiste en peso pour les cubains, créant une rupture sociale entre, les riches ou les personnes ayant la chance de travailler dans le tourisme et le reste de la population. Le marché noir et l'inflation se développent.
Dès lors, deux systèmes économiques sont mis en place, l'économie de marché en « peso convertible » avec les étrangers et l'économie socialiste en peso pour les cubains, créant une rupture sociale entre, les riches ou les personnes ayant la chance de travailler dans le tourisme et le reste de la population. Le marché noir et l'inflation se développent.
Fidel Castro aura « déjoué » 153 attentats contre sa personne…
L'ère socialiste: vivre sans Fidel Castro… En février 2008, c'est le frère de Fidel Castro qui devient le chef du régime. L'organisation de l'Etat cubain n'a cependant guère changé pour le moment sur le plan politique. Sur le plan économique, les compagnies d'État, presque toutes contrôlées par les militaires, s'emploient à faire passer l'économie cubaine à des activités rentables, parfois avec le soutien de capitaux étrangers.
Les enfants, connaissez-vous Che Guevara ?? Le Che n’est pas seulement un chanteur…
Commandante Che Guevara… Ernesto Guevara est né le 14 juin 1928 en Argentine. Fils de la bourgeoisie, il acquière de par sa mère une culture et un intérêt particulier pour l'histoire de l'Amérique Latine et de ses libérateurs. À 21 ans, il part explorer le continent sud-américain. C'est au cours de ce périple qu'il se politisera et commencera à côtoyer les communistes argentins. Il constate également la pauvreté, la faim, la maladie et les conditions à l'intérieur desquelles vit le prolétariat. Bientôt médecin, il repart à nouveau en 1953 pour un long voyage qui le guidera jusqu'au Guatemala. Militante de l'aile gauche péruvienne, Hillda Gadea, sa première femme, l'initiera aux classiques marxistes. Peu de temps auparavant, Guevara pratiquera sa profession, puis il se retrouvera en 1955, membre de la résistance mexicaine qui s'oppose à la dictature mise en place par les États-Unis.
Le destin s'empare d'Ernesto Guevara, lorsqu'il rencontre au cours de la même année, Fidel Castro. Ce dernier a du s'exiler au Mexique avec quelques hommes de sa junte révolutionnaire, la première tentative de renverser la dictature de Batista à Cuba ayant échouée. Lorsque Fidel Castro annonce le besoin d'avoir un médecin pour sa nouvelle expédition révolutionnaire dans l'île de Cuba, Guevara se joint immédiatement à la troupe. C'est là qu'il devient le CHE, qui est en fait une interjection donnée aux Argentins en Amérique espagnole. Les deux hommes formeront rapidement une solide amitié. Castro étant meneur d'homme et intuitif, le Che symbolisant quant à lui un personnage lucide et dialectique, ensemble ils se complètent. Enfin, le Che est vite le second responsable du commando d'hommes qui entra dans la Sierra Maestra aux cotés de Fidel Castro. L'homme prend goût à ce combat qui représente pour lui une première ouverture vers la libération de l'Amérique latine face à la tutelle américaine. Et pendant quatre ans, il organise la guérilla afin que l'assault final soit définitif, et que la victoire cubaine soit un moment exemplaire pour les autres batailles qui se déroulent dans ce monde en bouleversement. Ernesto Guevara devient ainsi, l'un des héros du nouveau pouvoir proclamé le 1er janvier 1959. Il est le cerveau de ce groupe de '"'jeunes barbus aux idées neuves'"' qui a réussi à libérer l'île de l'impérialisme américain. Le Che occupe par la suite les rôles de président de la Banque nationale de Cuba en 1960 et de ministre de l'industrie en 1961.
Toutefois, le 3 octobre 1965, surprise... Le Che abandonne ses fonctions dans une lettre d'adieu au peuple cubain. Homme d'action, il explique que '"'sa tâche révolutionnaire est terminée'"' et qu'il part '"'lutter sur d'autres fronts'"', désirant instaurer le socialisme dans le monde. Puis sa disparition après cette annonce est un mystère. Les médias prétendent à six reprises qu'Ernesto Che Guevara est mort. On apprendra longtemps plus tard que clandestinement il avait tenté de renverser le président Mobutu établit au Zaïre. Ce plan échouant, il retourne en Amérique Latine et organise la guérilla en Bolivie. Avec 27 hommes il obtient quelques succès initiaux, puis l'armée bolivienne diminue progressivement la marge de manœuvre des guérilleros.
Le 8 octobre 1967, tout près de la ville de Santa Cruz, Guevara est capturé et exécuté par le gouvernement bolivien. La mort du héros de la révolution cubaine, a un retentissement à l'échelle internationale.
Le Che, un mythe… Che Guevara, déjà héros de son vivant, devient un mythe : les yeux de braise sous un béret étoilé, les cheveux au vent, sa photo fait le tour du monde. Le nom de Guevara est scandé sur les barricades de mai 68 à Paris. Il est chanté dans toute l'Amérique du Sud. De part le monde, révolutionnaires et contestataires ont fait du '"'Commandante Che Guevara'"' le symbole de l'appel à la liberté et à l'anti-impérialisme.
Toutefois, le 3 octobre 1965, surprise... Le Che abandonne ses fonctions dans une lettre d'adieu au peuple cubain. Homme d'action, il explique que '"'sa tâche révolutionnaire est terminée'"' et qu'il part '"'lutter sur d'autres fronts'"', désirant instaurer le socialisme dans le monde. Puis sa disparition après cette annonce est un mystère. Les médias prétendent à six reprises qu'Ernesto Che Guevara est mort. On apprendra longtemps plus tard que clandestinement il avait tenté de renverser le président Mobutu établit au Zaïre. Ce plan échouant, il retourne en Amérique Latine et organise la guérilla en Bolivie. Avec 27 hommes il obtient quelques succès initiaux, puis l'armée bolivienne diminue progressivement la marge de manœuvre des guérilleros.
Le 8 octobre 1967, tout près de la ville de Santa Cruz, Guevara est capturé et exécuté par le gouvernement bolivien. La mort du héros de la révolution cubaine, a un retentissement à l'échelle internationale.
Le Che, un mythe… Che Guevara, déjà héros de son vivant, devient un mythe : les yeux de braise sous un béret étoilé, les cheveux au vent, sa photo fait le tour du monde. Le nom de Guevara est scandé sur les barricades de mai 68 à Paris. Il est chanté dans toute l'Amérique du Sud. De part le monde, révolutionnaires et contestataires ont fait du '"'Commandante Che Guevara'"' le symbole de l'appel à la liberté et à l'anti-impérialisme.
Et pour finir, un poème du Che !
Partons au Combat
Partons,
ardent prophète de l'aurore,
par les sentiers cachés et abandonnés,
par les sentiers cachés et abandonnés,
libérer le vert crodile que tu aimes tant.
Partons,
Partons,
vainqueurs de ceux qui nous humilient,
l 'esprit rempli des étoiles insurées de Marti,
jurons de triompher et de mourir.
Quand ta voix répandra aux quatre vents
Quand ta voix répandra aux quatre vents
réforme agraire, justice, pain, liberté,
à tes côtés, avec les mots,
nous serons là.
Et quand viendra la fin du voyage,
la salutaire opération contre le tyran,
à tes côtés, espérant la dernière bataille,
à tes côtés, espérant la dernière bataille,
nous serons là.
Et si le fer vient interrompre notre voyage,
Et si le fer vient interrompre notre voyage,
nous demandons un suaire de larmes cubaines
pour couvrir les os des guérilleros
emmenés par le courant de l'histoire américaine.
Che Guevara, 1956
Che Guevara, 1956