Les pauvres vivent à proximité des riches, dans les « barrios » : quartiers où les maisons sont faites de tôles ou de cartons, les routes en terre battue, pas d’eau courante, etc.
Il est déconseillé aux « gringos » de porter bijoux, sacs à main et de sortir au coucher de soleil. La nuit, il n’est pas rare d’être réveillé par un coup de feu… C’est toujours un peu surprenant !
Dernier petit tuyau de "siouxxxx" : il est grandement déconseillé d'utiliser sa carte bleue, "piratage" des cartes des gringos oblige... les euros s'échangent à la banque au cours officiel ou de manière informelle chez les commerçants... à un taux bien plus intéressant... quand j'ai dit ça, je n'ai rien dit.
Emilie était hébergée dans la marina TMO, qui change de nom souvent car il arrive que le gérant parte avec la caisse… On est restés quelques jours au ponton le temps de mettre une nouvelle fois
« les mains dans le cambouis », en lessivant les fonds noirs d’huile et de gazole. On a pourtant très peu utilisé le moteur… Egalement l’occasion de re-vernir nos planchers… et enfin, nous avons décidé de sortir Emilie de l’eau pour poncer la coque et refaire 2 couches d’anti-fooling (en français, « antisalissure », c’est une peinture destinée à éviter que les algues et les coquillages ne s'accrochent sur la coque), en profitant de prix beaucoup plus économiques au Vénéz’ qu’en Europe. Revoilà donc Emilie sur berres !
Marina TMO pour les voiliers et un "parking" pour bateaux off-shore



Emilie sur le chantier !