Après 2 jours et 1 nuit très ventées, nous sommes arrivés à Cascais, banlieue chic de Lisbonne et très agréable petite station balnéaire.
Nous avons quitté l’Espagne sous un vent forcissant à 30 nœuds et par près de 4 mètres de creux la nuit. Un bon vent du nord, encore bien frais, nous poussait dans la bonne direction, au portant. La pleine lune éclairait des vagues très formées, qui arrivant par l’arrière nous donnaient l’impression de surfer et d’appuyer sur le champignon ! Certaines, plus vicieuses, déferlaient de ¾, crachant leur écume sur la tête du barreur… avec le mérite de le tenir ainsi éveillé ! Le génois seul, déployé au tiers de sa capacité, nous permettait de naviguer à 6, 7 et parfois à 8 nœuds, ce qui est beaucoup pour notre petite embarcation !
Nous avons quitté l’Espagne sous un vent forcissant à 30 nœuds et par près de 4 mètres de creux la nuit. Un bon vent du nord, encore bien frais, nous poussait dans la bonne direction, au portant. La pleine lune éclairait des vagues très formées, qui arrivant par l’arrière nous donnaient l’impression de surfer et d’appuyer sur le champignon ! Certaines, plus vicieuses, déferlaient de ¾, crachant leur écume sur la tête du barreur… avec le mérite de le tenir ainsi éveillé ! Le génois seul, déployé au tiers de sa capacité, nous permettait de naviguer à 6, 7 et parfois à 8 nœuds, ce qui est beaucoup pour notre petite embarcation !
A l’intérieur du bateau, fortes secousses, bruits sans discontinu des flots et entrechocs de tout ce que peuvent contenir nos placards. Dans de telles conditions de navigation, pas grand-chose à faire d’autre que de se faire les biscotos à la barre ou d’aller dormir… pour ma part, je suis autrement assurée d’aller « nourrir les poissons ». L’amarinage ne se fera donc pas en douceur cette année, tel un marcheur supporte de voir partir la peau de ses pieds en lambeaux, sous l’effet des ampoules en série… avant qu’une 2ème peau protectrice et robuste ne vienne prendre efficacement le relais !