Les Canaries – Le Cap Vert, 14-22 décembre (800 miles)

Alain vous a donné quelques nouvelles de notre début de traversée de l’Atlantique, légèrement perturbée par une dépression venue du Nord et que nous ne pensions pas nous atteindre. Résultat : plus de vent pendant 3 jours, dur pour les nerfs ! Puis 2 jours de 20 nœuds de vent contre, pas drôle de vivre dans une Emilie penchée par 20 degrés de gîte et remuant tel « un ascenseur qui a le hoquet » !
Enfin, nous avons fêté le retour des alizés en fin de parcours, juste pour nous rappeler qu’il est si simple de naviguer quand le vent nous pousse ! Il nous a poussé droit vers les îles du Cap Vert, où nous avons finalement fait escale.
Le port de Mindelo Capitale de l'île de Sao Vicente


Samedi 15 et dimanche 16 se ressemblent... les alizés sont en grève !

Il n'y a pas que les conducteurs de trains, de bus et métrosqui font la mauvaise tête... les alizés ne sont pas au RDV, les voilesbattent, obligés de mettre le moteur en marche quelques heures pours'épargner la marche arrière... et le temps défile sans qu'Emilie neparcourt les miles escomptés. Rare vent, du sud ou d'ouest pour ne rienarranger et ni rien comprendre !!Dur, car à mesure que le calme s'installe, notre voyage dérape dans le temps...Nous faisons route plein sud vers les Iles du Cap Vert, où nouspasserons finalement sans doute les fêtes. On ne va pas se plaindred'aller se trémousser le 31 sous des airs de Césaria Evora, à siroter laCaipirina, en short et tongs ! A suivre...