
Pour une nuit, nous avons choisi celui de
« Caya Heradura », proche de quelques maisons de pêcheurs, nous n’avons pas été déçus, admirez plutôt ces paysages… de rêve !




Les mouettes au bec orangé s’en donnent à cœur joie
A l’ordre du
jour : promenade sur les plages à l’infini de sable blanc, salutations aux pêcheurs très acceuillants et sympathiques… et petite séance de réparation d’un hublot qui prenait l’eau… et inondait la table à carte !


Un pêcheur est venu à notre rencontre pour nous demander des médicaments. Il souffrait de boursouflures blanches sur une jambe… on a ouvert notre valise de médicaments et lu de nombreuses notices. On lui a donné ce qui nous semblait le plus pouvoir soulager sa douleur à court terme… tout en lui précisant que nous n’avions aucune compétence médicale, et juste un peu de bon sens, nous l’espérons. Et avons ajouté la formule consacrée, « en cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin » ! Pas de docteur dans l’archipel, mais en lancha, il y a moyen de rejoindre vite le continent. Nous lui souhaitons bonne guérison !

Après seulement une journée et une nuit, il semble juste « criminel » de quitter ces îles si belles et tranquilles ! Mais le temps passe vite… et on nous avait aussi beaucoup parlé du Parc National de Los Roques.
C’est parti donc vers 20h pour une nav’ de nuit et de jour, car 90 miles nous séparent de l’archipel, bordé d’une barrière de corail, à repérer à l’œil nu !

A la nuit tombante, nous repartons !
Depuis août 1972, Los Roques a été classé Parc National afin de protéger l’archipel de l’urbanisation sauvage, dont on voit malheureusement encore quelques restes sur certaines îles.
Le Parc est la 5ème barrière de corail du monde par sa taille et est connue pour la grande diversité de ses espèces coralliennes. Aux Antilles, on avait été très impressionnés par les Tobago Cays, là le lagon est immense, 400 Km² qu’encerclent 42 îlots et de nombreux bancs de sable… Nous avons croisé des voiliers qui y sont restés 2 mois sans s’ennuyer, il y a en effet de quoi faire, entre
voile, plongée, découverte des terres, kite-surf et pêche du « bonefish » (« macabi » ou « pez raton » en espagnol, l’un des poissons les plus difficiles à attraper au monde… et immangeable, il est très prisé des pêcheurs sportifs !).
En voilier,

mieux vaut arriver de jour pour ne pas louper
la « passe » au travers de la barrière de corail. Puis, grâce aux jeux de lumière et palette de couleurs turquoise, on repère vite les hauts-fonds, bancs de sable et patates de corail…
attention, le GPS est connu pour être inexact dans la zone !
On peut aussi suivre de loin les nombreux bateaux à moteur vrombissants, venant pour la plupart de Caracas et pressés d’arriver… tout en n’oubliant pas qu’ils n’ont pas le même tirant-d’eau ! On en a vu défiler une bonne douzaine… nous novices, on restés concentrés et ébahis par la beauté de ces eaux turquoises transparentes, bordées

de sable blanc… à des Km² à la ronde !
Le village est très pittoresque : une succession d’anciennes maisons de pêcheurs colorées ont été transformées en « posadas » pour les touristes, mais tout en gardant un certain cachet. Les chambres sont un peu plus chères que sur le continent, ce qui semble parfaitement normal, mais beaucoup moins que ce que l’on nous avait dit. Pour l’équivalent de 30 à 40 euros par jour et par personne, on trouve une formule en pension complète. Nous avons croisé quelques touristes français bien sympas qui semblaient très contents de leur semaine de vacances dépaysante, au soleil ! On peut le comprendre, tous les jours, une lancha les emmenait sur une île di

fférente à explorer. A cela, vous ajoutez tout de même un Paris-Caracas à 400 euros environ et un Caracas-Los Roques à 80 euros, et voici une destination que nous proposons… à quelques parisiens stressés ou

normands en panne de soleil ?!


Après avoir flâné dans les rues faites de sable,
on peut grimper sur la rocaille jusqu’au phare pour une vue agréable sur l’archipel. Quand il se fait tard, pour changer de notre terrasse flottante, on allait siroter une « Polar Light » (bière locale !) dans des « pouffes » sur la plage…
Les enfants, voici l’école !
L’église, restaurée depuis peu, est très particulière : ses parois latérales basculent vers l’extérieur et l’entrée est située sur la plage… idéale, pour ceux qui souhaitent se marier sous les cocotiers !










La pêche est interdite dans le Parc (sauf celle du « bonefish » qui est rejeté à la mer), on peut donc s’en procurer auprès des pêcheurs locaux

Mouettes et pélicans font la mêlée !


Le 1er mai fêté en beauté aux Roques, elle est gâtée et elle est contente la Séverine, pour son anniversaire !

Puis après un dernier plein de légumes et fruits frais, nous nous sommes dirigés vers
l’île de Francisqui. Ce n’est pas le mouillage le plus sauvage, loin de là… mais ce « cayo » nous a bien plu avec sa « Piscina » par derrière et sa mangrove par devant, où l’on peut faire du « PMT » (palme…). Les fonds ne sont pas exceptionnels, le corail un peu abîmé et la faune disparate. Il y a sûrement mieux ailleurs, mais en 6 jours, nous n’explorerons pas davantage l’archipel… On se dit, qu’on en laisse pour une prochaine fois !

C’était bien sympa de retrouver Elisa et Benoît, logés à Gran Roque, sur l’île de Francisqui… et de les accueillir à bord, avant une petite séance de « PMT » (palme…) !

Emilie toujours bien entourée… par plus grand qu’elle !


Le temps passe si vite, snif !