La Guadeloupe - Géographie (2 au 22 février)

Un peu de géographie...

Ikrame de Garges-Lès-Gonesse nous fait aussi part de ses recherches : « j’ai trouvé sur internet que la Guadeloupe est composée de 5 îles : Grande terre, Basse terre, Marie Galante, La Désirade , Les saintes ».
En effet, la Guadeloupe est bien un archipel et pour être complet, le département intègre aussi les îles de Saint-Barthélemy et la partie française de Saint-Martin dans un arrondissement spécial. Elles sont situées plus au nord et séparées du reste de la Guadeloupe par Saint-Christophe-et-Niévès, Montserrat, Antigua et Barbuda.
L’archipel de la Guadeloupe comprend une population estimée à 453 000 habitants, sur une superficie de 1 703 km².
Ikrame nous dit aussi que « la Guadeloupe ressemble à un papillon ». En effet, en forme de papillon, la Grande-Terre et la Basse-Terre, comme des sœurs siamoises sont reliées par un bras de mer appelé « la Rivière Sâlée », enjambées par 2 ponts. C’est assez étonnant de savoir qu’il est possible de la remonter en voilier, puisque tous les matins à l’aube la circulation est arrêtée et les ponts s’élèvent. Seuls les bateaux à faible tirant d’eau s’y risquent car les bancs de sable sont nombreux. Pour ceux qui remontent au nord, c’est un sacré raccourci !
La Basse-Terre (848 km²), est la plus grande et la plus montagneuse des 2. Elle est d'origine volcanique, avec en son point culminant le volcan en activité de la Soufrière (1467 m). Son ascension est impressionnante et odorante : on grimpe au sommet le plus souvent sous la brume et en humant l’odeur caractéristique « d’œuf pourri » du soufre ! Malgré cela, c’est une bien belle balade à faire.
Pluie et brume sont causées par… les alizés ! Et oui, le massif de la Soufrière est une barrière naturelle sur la route des alizés. Les vents d’est soufflent (normalement !) sur l’Atlantique, sont chargés d’humidité et sont chauds. Au contact de la montagne, ils s’élèvent et se refroidissent, puis se condensent pour former d’épais nuages et provoquer la pluie. L’air débarrassé de son humidité descend alors de l’autre côté du massif, côté Sous-le-vent, où il fait en effet bien plus sec !
Au centre, la forêt tropicale est très développée et verte, ce qui a donné son surnom à l’île, Ile d’Emeraude. La nature est très belle ! Les amateurs de randonnées ou de canyoning seront comblés !
Séverine fait du sport !





V





Végétation tropicale !







De nombreuses chutes d'eau










La Grande-Terre (588 km²) est plutôt calcaire et sans relief. Elle est très urbanisée à l’est, à l’endroit de la capitale économique Pointe-à-Pitre. L’intérieur est composé de plaines, propices à de nombreuses cultures de bananes et cannes à sucre, ce qui lui donne un certain cachet.
A l’extrémité nord, à voir… la pointe de la Grande-Vigie : des côtes rocheuses et sauvages qui tombent à pic et de manière vertigineuse dans l’eau. C’est d’une grande beauté !

A l'arrivée sur Pointe-à-Pître, l'activité portuaire est dynamique... et les cargos nombreux !















Pointe de la Grande Vigie













Mairie de la commune du Moule, station balnéaire du nord de Grande-Terre



Au sud ouest, la mangrove est la végétation typique des marécages tropicaux, proches du littoral. Elle est constituée de plantes à tiges hautes et racines qui s’entrelacent. Grâce à Emmanuelle et Franck, nous avons découvert autrement la côte par une marche très chouette entre Anse-Bertrand et Port-Louis : elle alterne plages de sable, forêts et les fameuses mangroves.


Mangrove, plage et port de pêcheurs à Saint-Louis



Hamza de Garges-Lès-Gonesse nous a demandé si nous avions vu des éoliennes. En effet, elles tournent bien sous l'effet du vent qui souffle fort côté Atlantique au nord de Grande-Terre.


Enfin, c’est sur le littoral sud de la Grande-terre que ce situe les zones les plus touristiques : hôtels et plages de sable blanc à l'abri des récifs coralliens. Ce littoral est appelé « la Riviera ». Les constructions semblent plus développées qu’en Martinique.

Nous avons ainsi mouillé au sud de Basse Terre, non loin du village du Gosier, assez venté pour faire tourner notre éolienne. L’activité de la matinée : nager contres vents et courants jusque l’îlet du Gosier, inhabité. De nombreux « locaux » s’y emploient tous les matins à partir de 6h !
Le ponton qui accueille habituellement les annexes a été emporté par Dean le cyclone en août dernier... prévoir donc de débarquer en maillot de bain direct sur la plage... et avec quelques vêtements secs dans un sac étache... celui offert par les copines de régate s'avère ainsi très utile !
Ilet du Gosier








Après la baignade, plan bière et guitare... c'est dur !





Une question gastronomie posée par Ikrame, nous vous en faisons profiter : « Vous avez déjà gouté du colombo ? Ca a l’air délicieux ! » Miam, le colombo est un mélange d'épices composé de paprika, cumin, coriandre, noix de muscade, gingembre, poivre, cardamome, anis étoilé, clous de girofle, graines de moutarde et safran. C'est donc très parfumé ! Les antillais l'utilisent pour donner du goût à leur viande, poulet, poissons, accompagnés de nombreux légumes.